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Genre : Théâtre immersif / Tout public
Représentations : 15, 17 et 18 novembre

©Transcendent Nautilus Wide by QuantumEcho

Un organisme est dit extrêmophile lorsque ses conditions de vie normales seraient mortelles pour la plupart des autres organismes. Les extrêmophiles illustrent les capacités étonnantes d’adaptation de la vie aux milieux les plus divers et les plus hostiles.

Extrêmophile est une immersion en eaux profondes, une plongée dans les fissures de la conscience d’un chef de cabinet ministériel ambitieux et refoulé, d’un soldat pilote de drones déresponsabilisé et d’une jeune scientifique désabusée qui a renoncé à la recherche au profit de l’industrie. Ces trois intrigues croisées témoignent de la violence froide d’une société où l’humain n’est plus au centre. Avec ce texte fort, engagé et poétique Alexandra Badea nous plonge dans des vortex vertigineux où remords et rêves oubliés dialoguent, où intime et politique interfèrent.

Bande annonce

La compagnie les sens des mots développe un protocole artistique faisant se rencontrer théâtre et science et nous propose un spectacle de théâtre immersif enrichi et sublimé par des procédés scientifiques, faisant écho à l'intrigue et permettant de révéler en son, en image et en lumière les émotions des acteurs fournies par la caméra thermique que les trois comédiens manipulent à vue. Quoi de plus théâtral que de rendre visible les émotions. Les 3 acteurs deviennent des objets d’étude soumis au regard du public. La diffusion sonore spatialisée créé un environnement immersif qui entraine le public au rythme de la création sonore aléatoire.

Cette création est le fruit d’une rencontre entre Alexandra Badea et le microbiologiste Bernard Ollivier à l’Institut de Recherche pour le Développement (IRD) ; d’une lecture au festival d’Avignon perturbées par le va et vient du cabinet d’un ministre qui viendra enrichir l’œuvre initiale et d’une résidence arts & sciences dans le laboratoire I2M de l’université de Bordeaux spécialisé dans l’étude des infra-rouges pour rendre possible une mise en scène immersive avec des procédés scientifiques, véritables révélateurs d’émotions. La résidence a permis d’étudier la mise en évidence des émotions des interprètes par les capteurs thermiques.

• à partir de 19h, découvrez l'installation Cette part de beauté qui nous échappe de Véronique Lamarre et Christophe Pradère [étape de travail] en présence du binôme artiste/chercheur. Et retrouvez-les à la sortie du spectacle pour échanger sur la caméra infrarouge

• A l'occasion de la 1ère, signature du texte par l’auteure Alexandra Badea à l’issue de la représentation